Les permanences de la bibliothèque anarchiste ont lieu de 18h à 19h30 dans le magasin Coloquinte au 415 route d’Arpigny 74250 Marcellaz.
A partir de 19h30, démarrent les discussions à visée libertaire du Mercredimoitout. Ce sont des discussions entre nous simplement destinées à faire avancer notre réflexion propre, à chacun·es d’en faire ce qu’iel veut.
Prenez un peu de grignote à partager.
le 03 mai le thème est : L’éducation et les écoles alternatives : Comparatif entre l’école publique, les nouvelles alternatives en vogue et ce qu’on penserait être un idéal d’éducation libertaire.
Nicolas Bonanni
Que défaire ?
Pour retrouver des perspectives révolutionnaires
Les luttes contemporaines sont souvent cantonnées à des résistances contre le libéralisme triomphant et l’extrême-droite carnassière, avec une efficacité pour le moins relative.
Pour contribuer à sortir de cette position défensive, pour retrouver des perspectives, ce petit livre s’attaque à deux totems de la gauche : la fascination pour la technologie et la centralité de l’État et des élections.
Appuyé tant sur des exemples actuels que sur l’histoire et les théories du mouvement révolutionnaire, il invite les anticapitalistes à questionner une partie de leur héritage, et à cette fin convoque tour à tour les pensées de Günther Anders, Simone Weil, Cornelius Castoriadis, Ivan Illich, Gustav Landauer, John Holloway, Matthew B. Crawford…
L’auteur
Nicolas Bonanni a publié Des moutons et des hommes. Contre l’identification électronique des animaux et des humains (2007), L’amour à trois. Alain Soral, Eric Zemmour, Alain de Benoist (Le monde à l’envers, 2016), Liberté des libéraux et liberté des anarchistes (2020) et Grenoble Calling. Une histoire orale du punk dans une ville de province (avec Margaux Capelier, Le monde à l’envers, 2021). Il collabore occasionnellement à la presse alternative.
Coorganisation Groupe Lamotte-Farinet FA74, Coloquinte, 648 Café.
La guerre menée par poutine avec l’aide de l’état biélorusse a obligé des centaines de milliers de personnes a fuir l’Ukraine et s’amasser aux pays voisins, arrivant avec le peu de chose qu’ils ont pu emporter avec elleux. Beaucoup de convois sont déjà partis vers l’est pour apporter du ravitaillement mais les réfugiées sont de plus en plus nombreux à arriver. Organisons un convoi convoi auto-géré et anti-autoritaire ! Un nouveau convoi s’organise pour rejoindre les pays limitrophes. En lien avec des associations et camarades libertaires.Soutien financier : https://www.cotizup.com/convois-pour-l-ukraine… Les besoins sont nombreux: matériels médical,nourritures,eaux,couvertures,réchaud,tentes,sacs de couchage… Nous recherchons également des gens en camions, vans, utilitaires prêt à faire le trajet. Plus on est, mieux c’est. Nos ennemis resteront ces criminels, qui, par soif de pouvoir, de nationalisme, de capital façonnent les frontières, crées les guerres pour agrandir leur domination sur un monde qu’ils ont déjà tant dévastés. Face à la guerre et ses abominations Face au fascisme et aux bombes la solidarité doit être plus que jamais notre arme !
Prochain lundimoitout, ferme de la Coloquinte, route d’Arpigny 415 Marcellaz 74250. (19h30)
Les bruits de bottes se rapprochent et se font entendre. Panique générale ? ils étaient pourtant audibles lorsqu’ils résonnaient en Afrique, en Asie ou en Amérique. Il fallait juste tendre un peu l’oreille. Mêmes causes, mêmes effets. Des armées s’opposent pour défendre les intérêts géostratégiques et économiques des « nations »…. La discussion aura donc pour sujet les réponses possibles à l’absurdité criminelle de ces situations. Pacifisme , non-violence, insoumission, désertion, révolution sociale, solidarités internationales…… les réponses sont multiples selon l’objectif à atteindre puisqu’il s’agit non seulement de savoir comment agir dans l’urgence, mais aussi comment agir pour que ces conflits militaires ne puissent plus semer la désolation sur cette planète habitée.
C’est donc sur la base d’une causerie populaire que le lundimoitout invite chacune et chacun à venir s’exprimer librement.
Nous relayons ici un texte du groupe Lyonnais « Graine d’Anar »
A nouveau cette année, les membres du groupe Graine d’Anar seront dans la rue pour manifester à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Cette année encore, nous pourrions lister toutes les discriminations, toutes les injustices, toutes les formes de brutalité auxquelles les femmes doivent faire face tout au long de leur vie : discriminations salariales, difficultés d’accès à l’IVG, charge mentale, invisibilisation, violences (physiques, psychologiques, sociales, médicales…), mutilations, viols, meurtres…
Nous pourrions aussi tenter d’en dénombrer les victimes à la surface du globe : cela serait cependant vain, car une seule victime, nous en sommes loin, sera toujours une victime de trop.
Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’à l’échelle de ce pays ou à l’échelle de la planète, les femmes ainsi que les minorités de genre et sexuelles, paient le prix fort d’une société hiérarchisée, sexiste, raciste ou encore validiste, c’est-à-dire d’une société normative, binaire et autoritaire.
Si l’État, lui-même autoritaire par essence, a sa part de responsabilité dans tout cela, tout comme le capitalisme et l’exploitation salariale, et que nous souhaitons par-dessus tout leur fin, nous ne devons pas oublier que parmi nos cibles se trouvent également tous les outils et lieux de pouvoir et d’oppression qui n’en dépendent pas directement et dans lesquels nous baignons constamment.
Parmi ceux-ci, nous pouvons citer le virilisme, le mariage, les « traditions », les religions, mais aussi le couple et la famille, qui peuvent être de terribles cellules d’oppression.
Nous, anarchistes, aspirons à une société débarrassée de tout rapport de domination.
Nous voulons une société construite par et pour des individus libres et égaux, indépendamment de leurs genres, de leurs sexes, de leurs sexualités, de leurs couleurs de peau, de leurs handicaps, etc..
Parce que la richesse de l’humanité se trouve justement dans sa diversité, nous espérons que nous serons toujours plus nombreuses et nombreux à lutter pour un changement radical d’organisation sociale ainsi que pour une révolution dans nos comportements quotidiens.
Parce qu’il est évident que ces changements radicaux ne se décrètent pas, nous continuerons, jour après jour, de semer des graines d’anarchie, de diffuser une éducation non genrée, de dénoncer, de descendre dans la rue, bref, de lutter contre les violences patriarcales partout où elles se trouvent.
Cela ne saurait à ce titre se limiter à l’échelle nationale, mais devra bien plutôt avoir une portée mondiale !
De Lyon à Kaboul, du Chiapas à Athènes, de Khartoum au Rojava, de Kyiv à Moscou, nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui luttent pour que crève ce vieux monde !
Nous apportons notre soutien à celles et ceux qui, en Ukraine, en Russie et partout ailleurs luttent pour la paix et le désarmement.
Les impérialismes russes et américains accompagnés de leurs toutous ont donc décidé de s’affronter en Ukraine pour le contrôle de ses territoires afin d’assoir leur suprématie et les intérêts économiques de leurs aristocraties financières respectives.
Soyons sûr qu’aucun de ces magnats de la finance ne se fera trouer la peau. Il y a pour ça des armées pour les protéger. Ce sont encore une fois les peuple qui paieront de leurs vies la folie destructrice de ces tarés.
L’intox médiatique a commencée, impérialisme américain contre impérialisme russe. On nous parle de non-respect du droit international. Quel cynisme ! Ce droit n’est respecté par personne quand il s’agit de gagner ou conserver des intérêts économiques ou géostratégiques.
Ne nous y trompons pas, si l’europe livre des armes à l’Ukraine, Ce n’est pas pour que le peuple se libère, mais bien pour qu’il se sacrifie pour celles et ceux qui le soumettent et l’exploitent.
Il est nécessaire de soutenir les déserteurs et les pacifistes mêlé.es à ce conflit. Il est nécessaire de soutenir toute action révolutionnaire visant à ce que les populations se libèrent du joug nationaliste, impérialiste et capitaliste. En Ukraine, en Russie, en France comme ailleurs, ces crapules sont à la manœuvre et ne sèment que violence haine et désolation !
Si nous voulons la paix, luttons pour l’abolition des frontières, pour l’autogestion et l’entraide.
Solidarité avec nos compagnes et compagnons d’Ukraine et de Russie !
Le monstre capitaliste à instrumentalisé le temps, les tenants du pouvoir l’ont imposé en éducation. Le temps s’accélère et nos vies pourtant plus longues défilent à toute vitesse sans que nous n’ayons le temps de rien, sauf de stresser et de courir derrière .
Enfin bon, prenons le temps de réfléchir à l’instrumentalisation du temps dans la société actuelle et d’imaginons le temps dans les contrées de l’utopie.
Prenez un peu de quoi grignoter, boire un coup, partager… C’est une discussion tranquillou entre nous pour le plaisir de réfléchir.
Depuis près de 10 mois, dans les rassemblements anti pass de Haute-Savoie, nous entendons s’exprimer les anti-masques et anti-vax sur la grandeur du système politique suisse qui, par l’initiative populaire donne au citoyens et citoyennes le pouvoir de décision. Toutes les égéries du mouvement anti masque/vax helvétiques ont d’ailleurs été invité-es sur ces rassemblements pour en faire l’apologie. Soit. Donc ce grand pays démocratique organise une votation sur une loi covid pour savoir si le pass et les mesures prises pour lutter contre la « pandémie » doivent être maintenues. Le « peuple » suisse, dans tous les cantons à dit oui à 63%. Il y en a qui doivent se sentir un peu désarçonné-es. Y compris d’ailleurs pas mal de gilets jaunes qui prétendaient, eux aussi, que le RIC devait s’inspirer de ce système électoral. Système qui, quand il ne répond pas à leurs aspirations, est considéré comme truqué. La foire d’empoigne a d’ailleurs commencé. En tout cas, cela prouve une chose que nous n’avons cessé d’expliquer, c’est qu’un système qui contraint une minorité à une majorité ne peut pas être garant des libertés. Le capitalisme, y compris en suisse, a les structures qui lui permettent d’exister sans faire trop de vagues dans les « bas-fonds » des laissé-es pour compte et des classes populaires. Les illusionnistes sont à la manœuvre et nous pouvons applaudir, c’est du grand art ! Pour les gilets jaunes qui réclament le RIC, il n’y a qu’à regarder ce qu’il s’est passé à « notre dame des landes ». Un référendum qui dit oui à l’aéroport. C’est bien par la lutte que nos compagnes et compagnons de la ZAD ont gagné-es. Nous le disons et le répétons inlassablement, c’est par l’organisation de la base que doivent se prendre les décisions. Dans les villages et les quartiers, les habitant-es peuvent gérer l’intérêt collectif. De même que ce sont les travailleuses et les travailleurs qui doivent gérer les ateliers ou leurs espaces d’activité. C’est par la fédération de ces lieux de décision, par la fédération des communes libres, que nous gagnerons nos libertés. En éliminant une bonne fois pour toute le capitalisme et son idéologie du profit et de l’exploitation, nous pourrons espérer bâtir une société solidaire et débarrassée du consumérisme, des pouvoirs et de toute forme de nationalisme. La planète est menacée dans sa capacité à nous permettre de vivre, la guerre menace partout dans le monde, il est encore temps de réagir et de reprendre en main notre existence.
De nombreuses ZAD ce sont misent en place en haute savoie pour faire barrage à la folie destructrice des spéculateurs. Celle de Thonon, la ZARB (zone autogérée de résistance bucolique) pour sauver de la destruction dix cèdres menacés, celle du plateau de beau-regard au-dessus de La Clusaz, initiée par XR, pour lutter contre l’édification d’une retenue collinaire. Une autre se met en place au pays de Gex. D’autres suivront certainement pour empêcher les avancées destructrices des investisseurs financiers. Cependant, la détermination et le courage des zadistes ne suffira certainement pas à endiguer les velléités destructrices des pouvoirs. Zad partout, résistance dans les quartiers et sur les lieux de travail, nous devons gagner si nous voulons un monde en paix, un monde solidaire et libre.
Ni dieu ni maitre, et que vive l’anarchie !
( De nombreux ouvrages sont disponibles en prêt dans notre bibliothèque installée à proximité des légumes bios et autres joyeusetés à la ferme collective de la coloquinte à Marcellaz)
Ferme « la coloquinte », route d’Arpigny, à Marcellaz.
Thème de la causerie : L’amour libre.
Le mot liberté n’a jamais autant été scandé dans les rues qu’en ce moment. Aussi, allons-y sur l’amour. De nombreuses réflexions sur ce sujet ont été développées et plus particulièrement au début du 20ieme siècle dans les milieux individualistes anarchistes puis en 68. Quand le politique touche à l’intime et inversement, la passion s’oppose bien souvent à la raison. Pourtant, cela pose la question de la propriété, interroge sur notre existence sociale et la perception qu’on a de celle-ci en termes de reconnaissance. Le poids de la morale ainsi que celui de l’éducation sont invités. Les puissances du patriarcat ou du matriarcat etc…. De nombreuses interrogations et réponses sont possibles. Nous savons toutes et tous ce que frustration, jalousie, soumission ou domination peuvent engendrer comme mal-être. Peut-on s’en affranchir ? n’est-ce pas une des constructions les plus difficiles à bricoler pour ne plus bringuebaler ?
Notre bonheur n’exige t’il pas d’envisager la liberté de l’autre comme l’expression la plus haute de la nôtre ?